Le feu. Depuis la nuit des temps, l’homme à cherché à contrôler le feu avec en tête une volonté farouche de se réchauffer, de s’alimenter et d’illuminer des zones stratégiques.
S’en est suivi des choix de combustibles et des techniques d’allumages différents : arcs en bois, silex ou marcassites qui s’entrechoquent, techniques par percussion ou friction… chacun avait sa propre méthode.
Le point commun de toutes ces techniques a été le matériau utilisé pour débuter un feu : le bois. C’est d’ailleurs depuis le IVe siècle que le premier procédé de chauffage au sol (hypocauste) a été inventé durant l’époque impériale par les ingénieurs Romains.
À cette époque lontaine Grèque et Romaine, l’évolution logique du chauffage était centrée sur deux types de mode de chauffage :
- Le braséro, composé d’un réceptacle qui permettait d’accueillir plusieurs rondins de bois, destinés à rassembler des groupes d’individus afin de se réchauffer autour.
- Les cheminées, qui se sont imposées au fil des époques : peu encombrantes, destinées à un usage intérieur et économiques.
Qu’est-il ensuite arrivé à l’industrie du chauffage ? Les usages ont évolué, les besoins également. Comment contrôler et évacuer proprement les fumées, obtenir une chaleur constante et optimale ou encore une méthode efficace pour améliorer le tirage de son matériel de chauffage ont été déterminantes pour révolutionner le monde du chauffage naturel.
L’époque du moyen âge a connu ses premiers poêles ! C’est d’ailleurs en France, à Strasbourg, que le premier poêle à bois a été breveté (au milieu du 16e siècle). À l’époque les premiers poêles étaient fabriqués de céramique ce qui permettait de jouer le rôle de pierre réfractaire et ainsi de délivrer une chaleur intense et constante.
En observant les comportements et besoins des foyers, les poêles à bois sont désormais considérés comme gages de qualité. Même si nous sommes très éloignés des performances d’un foyer fermé des années 2020, ces poêles à bois présentent de nombreux avantages et la technique ne cesse d’innover.
Au fil du temps, de nombreuses méthodes de chauffage centrale ont été explorées fonctionnant ainsi à partir de gaz, vapeur, électricité, air chaud ou encore eau chaude. On dénombre une infinité de modèles comme les poêles hydro, fourneau bouilleur, zibro, poêles de masse, poêles-canalisés, laser, poêle à convection forcée, à pellets (ou granulés), à charbon, à bûches, à mazout, à pétrol lampant.
Et c’est bien la crise mondiale énergétique de la fin des années 60 qui a redonné ses lettres de noblesse au poil à bois. Économique, pratique et efficient, le bois a retrouvé une place dans les combustible préféré des français.
Des les années 1970, la maitrise des emissions calorifique est dans le viseur des ingénieurs Européens et Americains. Des efforts considérables sont engagés pour limiter les émissions de particules et améliorer le rendement.
De nos jours, les poêles à bois ont retrouvé une place importante dans les foyers des français, arrivant parfaitement à jongler entre design sublimant un intérieur et parfait outil de chauffe.
Depuis le 1er janvier 2021, le label ‘flamme verte’ a évolué pour durcir ses règles de labelisation. Pas moins de 10 nouveaux paramètres différents on vu le jour. Le respect de l’environnement et l’utilisation d’un poêle à bois vont de paire !
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